Diomaye, Karim, TAS… au-devant de l’actualité

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Qu’ils s’appellent Bassirou Diomaye FAYE, Karim Meissa WADE, Thierno Alassane SALL ou Mame Diarra FAM, ces quatre personnalités politiques sénégalaises font l’actualité du jeudi 1er février 2024. En voici la synthèse.

  • Pas de LP pour Diomaye !

Bassirou Diomaye FAYE alimente l’actualité politico-judiciaire, en ce début du mois de février qui compte, cette année (bissextile), 29 jours. Les journaux évoquent sa demande de liberté provisoire refusée par le doyen des juges d’instruction de Dakar, Oumar Maham DIALLO, ce même magistrat qui avait instruit le dossier Sweet Beauty. En conséquence, le candidat-prisonnier reste toujours en détention, d’après Libération. L’information barre aussi la UNE des journaux Enquête, Rewmi, Grand-Panel, LiiQuotidien et L’as. Mais pour La Tribune, le doyen des juges défie le président Macky SALL. Pour Bess-Bi, Diomaye n’a d’autre choix que de battre campagne en prison. D’autres canards rapportent que les observateurs de l’Union Européenne souhaitent encontre l’homme de Ndiaganiao, au pénitencier de Cap Manuel.

  • La «victimisation gagnante» du PDS  

C’est désormais chose faite : la commission d’enquête parlementaire est finalement installée. Le PDS obtient gain de cause, d’après SudQuotidien qui renseigne, avec le quotidien national Le Soleil, que 120 députés ont voté pour et 24 contre. On apprend aussi dans la presse du jour que le groupe parlementaire Yewi Askan Wi refuse de siéger dans ladite Commission. Selon Le Quotidien«Karim (est) à un doha de la victoire». Pour Le Témoin, le Parlement déclare la guerre au Conseil constitutionnel, avec cette donne inattendue. «L’Assemblée aux trousses des 7 Sages», écrit L’as. Elle jette les sages en pâture, indique Révélation«Le législatif enquête sur le judiciaire : au théâtre des pouvoirs», s’exclame WalfQuotidien. Pour sa part, VoxPop relève le jeu trouble qui prévaut dans l’hémicycle, à quelques jours de l’ouverture de la campagne électorale.

  • Thierno Alassane SALL, l’arroseur arrosé

Lui, c’est le tombeur de Karim WADE. Il est l’empêcheur de Wade-fils d’être candidat à la course au fauteuil présidentiel. Ce qu’il est en train de payer cher. En effet, Thierno Alassane SALL a failli être agressé par les élus libéraux. N’eût été la prompte réaction des préposés à la sécurité qui l’ont exfiltré, le député allait subir un sale temps. La situation ayant prévalu hier au sein de la représentation parlementaire n’a rien à envier d’une scène de ring, caricature La Tribune. Avec une Mame Diarra FAM déchaînée et décidée à administrer une raclée à son vis-à-vis. Pour Le Mandat, ce qui se passe est très simple : ce n’est ni plus ni moins et rien d’autre qu’un «bordel érigé en plénière». Au final, TAS annonce une plainte contre ses agresseurs.

  • Ça sent le report de la présidentielle !

Dans les colonnes de L’as, le candidat déchu Karim WADE demande le report de la présidentielle, le temps que l’histoire des juges corrompus soit tirée au clair. Ce sont les députés libéraux qui en ont exprimé la demande hier à l’Assemblée nationale, dans le cadre de l’installation de la commission d’enquête parlementaire. Mais Direct-News alerte sur l’impossible report du scrutin.

  • Sexe, sang et argent au menu des faits-divers

Dans sa parution de ce mercredi, Le Public revient sur les frasques sexuelles d’un maître coranique à Mbacké. Accusé de viol au préjudice de 5 jeunes filles, il est mis aux arrêts suite à une plainte collective des victimes.

L’observateur raconte la scène d’un crime de sang qui s’est déroulé dans la banlieue dakaroise, précisément à Thiaroye. De quoi s’agit-il ? Il est question de la mort suspecte de deux filles. La thèse de l’intoxication alimentaire est agitée, en attendant les conclusions de l’enquête de la Gendarmerie qui a déjà entendu les parents des victimes ainsi que les voisins.

Dans sa livraison d’aujourd’hui, Libération dévoile un cas de détournement de fonds à la Holding Fortunes SA d’Abdoulaye Elimane DIA dit KALADIO. Deux anciens directeurs des filiales SRT et ATRA ainsi que le coordonnateur sont placés en garde à vue.

On apprend, dans les pages du même journal, que le surveillant de prison (NDLR : nouveau jargon pénitentiaire pour désigner les gardes) Mbèye Mor DIOUF recouvre la liberté. Déclaré coupable d’avoir torturé un détenu, il est condamné à 2 ans dont 15 jours ferme, peine déjà couverte par sa détention avant jugement, annonce Libé. Qui informe, en sus, que l’élève A. NDIAYE, en classe de Terminale, est placée sous mandat de dépôt. On lui reproche d’avoir lacéré le visage de sa camarade N. COLY avec une lame. Tout simplement parce qu’elle ne la saluait pas. Cette histoire, rocambolesque du reste, s’est déroulée au collège privé Académie Platon de Ziguinchor.

La Tribune rapporte un autre cas de tortures mettant en cause un maître coranique qui a sévèrement corrigé deux talibés dont le seul tort a été de ne pas assurer le versement quotidien.

  • Aliou CISSE en sursis

Son départ est sur toutes les lèvres. Ce qui le place sur siège éjectable. Même s’il continue de bénéficier de la confiance (entière ?) du ministère des Sports et de la Fédération Sénégalaise de Football. Aussi bien la presse sportive que les journaux classiques ou généralistes en parlent dans leurs manchettes principales. Record pose le débat en premier. Le Public est formel : il est annoncé sur le départ. Son avenir est en jeu, selon Bess-Bi. La presse ouvre une autre brèche : le «départ à l’amiable» du coach.

Stades se projette, par anticipation, sur le cas de ces Lions qui doivent prendre leur retraire sportive. A la UNE, on voit les photos de Kouyaté et de Gana qui, se demande le journal, pourrait ne pas participer à la CAN 2025. Bonne lecture !

Source : WalfNet

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