Souveraineté en blé : un objectif réalisable et viable !

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en faisant de l’éolienne dans la vallée puisque, dans cette zone, la vitesse de vent monte jusqu’à 4,50m. Donc, valablement, «on pourra irriguer jour et nuit».

S’agissant de l’investissement, le privé dit pouvoir aménager à 4.000.000 de FCFA l’hectare, contre le double proposé par la Saed. «La Saed aménage à 8.000.000 l’hectare ; mais nous (le privé) pouvons aménager à 4.000.000 de FCFA l’hectare, y compris le défrichage, le terrassement et l’irrigation sous pression, avec le pivot d’irrigation», a-t-il expliqué. Toutefois, s’empresse-t-il de préciser, la Saed travaille sur du lourd, contrairement à eux.

7000 HECTARES DE POUR LA SAISON PROCHAINE

Dans son approche graduelle, ledit privé entend faire, à partir de novembre prochain, 7 000 hectares ; soit 10 tonnes l’hectare. Ce qui donne 42.000.000 tonnes pour cette première expérience. Comparé aux 800.000 tonnes, «nous sommes loin de couvrir nos besoins. Mais, progressivement, nous y arriverons, dans un futur proche». Donc, sur cette base, «nous allons pouvoir valider notre modèle».

Quant à la mobilisation des ressources financières, le président de la Commission économie et finance de la Cnes fait savoir qu’avec «la garantie de la tutelle (ministère), il est tout à fait possible de lever des fonds jusqu’à 100.000.000 de FCFA, d’ici novembre prochain». Aujourd’hui, soutient-il, «Avec la garantie de la dette, nos partenaires financiers sont prêts à mettre sur la table le montant souhaité, en 90 jours seulement».

LE MATERIEL AGRICOLE DISPONIBLE

Pour ce qui est de la disponibilité du matériel y afférent, il précise que pour ce qui concerne les 7000 hectares, le matériel agricole est disponible. «Avec ce matériel, nous pouvons aménager 100 hectares par jour. Donc, en 70 jours, nous pouvons aménager la surface des 7000 hectares. Concernant la récolte, ce sont les mêmes moissonneuses de riz qui moissonnent le blé. Ce qui est un grand avantage pour le début de cette spéculation.

Par compte, si l’on doit aller à l’échelle, il faudra impérativement mettre en place une usine d’assemblage de machines agricoles. En revanche, il n’écarte pas la possibilité de coopérer avec toute autre entreprise à même de remplir leur cahier de charges en termes d’assemblage de ce matériel agricole.

# Source : Sud quotidien

 

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