Et ce n’est pas près de s’arrêter… Le Monstre continue d’avaler ses enfants. Une implacable chasse à l’homme est opérée depuis mars 2021. Rien ne peut arrêter la machine à broyer des vies. Et à ce niveau de la traque, ils ne font aucun discernement. Gare à l’impertinent qui les narguait depuis son pays d’accueil et qui se hasarde à mettre les pieds dans ce charmant pays pour des vacances dorées. Ou, plutôt, qui est venu de lui-même se jeter dans la gueule du loup. Il a tourné en bourrique nos Fds et nos procureurs presque une semaine durant avant de filer chez les beydanes…qui l’ont alpagué avant de le remettre à nos policiers.
Après quoi, on lui a fait goûter au charme des prisons sénégalaises. Comme en Corée du Nord, les libertés sont bafouées dans ce charmant pays. Désormais, aucun segment n’échappe à la prison la dernière catégorie socioprofessionnelle à y envoyer des représentants étant désormais celle des avocats après celles des maires et des journalistes. Cela dit, et comme disait La Fontaine dans « Les animaux malades de la peste », « selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir ». Parodiant cela, on pourrait dire que dans notre glorieux pays, selon que l’on sera un Toubab ou un Nègre, notre justice sera clémente ou impitoyable !
Et le code de procédure pénale s’appliquera ou ne s’appliquera pas… A preuve par l’avocat franco-espagnol Juan Branco
qui, bien que poursuivi pour des crimes passibles d’au moins 20 ans de prison, a recouvré la liberté en moins de 48 heures et a été expulsé vers son pays… Sans doute aux frais du contribuable sénégalais. Pour expliquer cette pantalonnade, le tailleur constitutionnel est venu nous raconter une histoire décousue. Tant pis pour les malheureux opposants et autres jeunes activistes qui sont dans nos cachots depuis plus de deux ans. Ils auraient dû naitre citoyens de la France ou sujets de l’Espagne ! Et avoir la peau blanche plutôt que noire comme du charbon…
Source : Pressafrik