Application effective de la baisse des prix des denrées de première nécessité : l’Etat impuissant face au diktat du marché

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Le coût élevé de la vie reste toujours la grande préoccupation des Sénégalais. Malgré les mesures prises par le Président de la République Macky Sall relativement à la baisse des prix des denrées de grande consommation,  la souffrance des ménages n’est toujours pas allégée. Pour cause, en dépit de tout le dispositif de contrôle mis en place par le gouvernement à travers le ministère du Commerce, on note une hausse  «injustifiée» des prix et même une pénurie de certaines denrées sur le marché.

La pandémie de  la Covid-19 et la guerre en Ukraine ont  eu des conséquences néfastes sur l’approvisionnement en denrées alimentaires  de certains  pays africains notamment le Sénégal, Provoquant ainsi  une hausse des prix.  Une situation qui  avait  fini d’inquiéter les populations.  Pour apporter des solutions à ce problème, le président de la République Macky Sall  avait  reçu au Palais le 26 septembre dernier une délégation des associations de consommateurs du Sénégal. A l’issue  de cette rencontre  entre le  gouvernement  et les acteurs du secteur du commerce, de la consommation et des entreprises, le Chef de l’Etat a pris 15 mesures pour renforcer le pouvoir d’achat des Sénégalais. Des mesures qui ont été adoptées le 5 novembre dernier à l’issue d’un conseil national s de la consommation. Ainsi,  le gouvernement avait annoncé en grande pompe une baisse du prix des denrées de première nécessité. Le riz, le sucre, le lait, l’huile de palme, les produits horticoles, la viande, les intrants agricoles, le fer à béton, le loyer, les frais d’inscription scolaire étaient entre autres, les produits et services concernés par ces mesures urgentes prises par le Président pour lutter contre la vie chère au Sénégal. Le kilogramme de riz est passé du coup de 350 à 325  FCFA, celui du sucre de 600 à 575  FCFA.  Ces mesures ont été appréciées par les Sénégalais qui avaient du mal à joindre les deux bouts  dans ce contexte de crise économique. Malheureusement, la période de soulagement des ménages a été très courte car la baisse n’est pas très bien suivie sur le terrain, malgré le dispositif que l’Etat a déployé pour contraindre les commerçants à appliquer strictement la mesure. Aujourd’hui, on assiste à une hausse voire une pénurie de certaines denrées alimentaires, notamment le sucre et le gaz butane.

L’oignon et la pomme de terre importés sont aussi vendus à des prix très élevés. Une situation qui commence à préoccuper les ménages surtout à quelques jours du mois de Ramadan qui est une période de grande consommation. Pour sa part, l’Etat renseigne à chaque fois que des stocks de marchandises des commerçants véreux ont été saisis par les services de contrôle du ministère du Commerce. Mais, au marché, les consommateurs  constatent que rien n’a changé. On note des rétentions et des hausses sans aucune explication  de produits de la part de certains vendeurs.

#Source : Sud quotidien

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