D’une capacité de 300 MW : La centrale à gaz du Cap des Biches sera livrée en juin 2022

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La Ministre du Pétrole et des Énergies, Aïssatou Sophie Gladima, a procédé, hier, à la pose de la première pierre de la nouvelle centrale à gaz du Cap des Biches. D’une capacité de 300 mégawatts, l’infrastructure coûtera 220 milliards de FCfa mobilisés par des privés nationaux réunis dans le cadre du consortium West African Energy (Wae). L’inauguration est attendue en juin 2022.

Après la signature du contrat, le 11 juin 2020, le consortium West African Energy, constitué d’opérateurs économiques nationaux, tels l’ancien Ministre de l’Énergie sous Abdoulaye Wade, Samuel Sarr, le Président de la Holding Locafrique, Khadim Bâ, le fondateur de Senico, Abdoulaye Dia, l’agent immobilier Moustapha Ndiaye et l’acteur économique Harouna Dia, est entré de plain-pied dans la matérialisation du projet avec la pose de la première pierre hier. Implantée au Cap des Biches (département de Rufisque), la nouvelle centrale à gaz, d’une capacité de 300 mégawatts, coûtera 220 milliards de FCfa. L’infrastructure sera livrée en juin 2022, assure le Directeur général de la Senelec.

Ce projet répond à l’appel du Chef de l’État, Macky Sall, à stimuler l’investissement par des privés nationaux dans l’élaboration des grands projets, estime le Directeur général de Wae, Samuel Sarr. Il s’inscrit, dit-il, dans la dynamique de la disponibilité permanente de l’énergie à moindre coût pour redynamiser l’émergence à court terme. La Senelec est actionnaire dans ce projet à hauteur de 15 %. Selon son Directeur général, Papa Mademba Bitèye, la centrale va accroître la fiabilité du parc de production et réduire de 40 % les coûts de production dans le cadre de la stratégie « Gas to power » adoptée par l’État pour assurer l’équilibre entre l’offre et la demande d’électricité à moindre coût.

Présidant la cérémonie, la Ministre du Pétrole et des Énergies, Aïssatou Sophie Gladima, a magnifié une initiative « patriotique » aux impacts profitables à tous. « Cette centrale, la plus grande en Afrique de l’Ouest, est le reflet d’un parcours et d’une vision éclairée du géologue à la tête de ce pays. C’est également une œuvre de dignes fils du secteur privé. Une telle initiative va équilibrer l’offre et la demande à un coût abordable et conduire à l’indépendance énergétique », s’est félicitée Mme Gladima. La construction de la centrale, pilotée par les entreprises turque, Çalik Enerji, et américaine, General electric, va créer 450 emplois directs et 600 emplois indirects.

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