SENEGAL-SANTE
Le Sénégal, après avoir relevé un cas de mpox, la variole du singe, est entré de plain-pied dans l’organisation de la riposte contre cette maladie, un plan d’action ayant été élaboré, a assuré, lundi, le médecin El Hadji Mamadou Ndiaye, directeur de la prévention au ministère de la Santé et de l’Action sociale.
“Nous avons quitté l’étape de la préparation. Nous sommes entrés de plain-pied dans l’organisation de la riposte, avec l’élaboration d’un plan d’action”, a dit M. Ndiaye dans un entretien par téléphone avec l’APS.
“Avant la fin de cette semaine ou le début de la semaine prochaine, nous allons commencer à dérouler des activités de communication, à former des agents et à faire de la sensibilisation”, a promis le médecin.
Des documents administratifs ont été envoyés aux districts sanitaires en vue du “renforcement de la surveillance” nécessaire à la prévention de la variole du signe, a-t-il assuré.
“Nous continuons la surveillance”, a ajouté El Hadji Mamadou Ndiaye, rappelant que c’est ce qui a permis au corps médical de détecter un cas de mpox, samedi dernier.
“Il faut le sécuriser, l’isoler, avant d’étudier ses contacts avec d’autres personnes, ce qui a été déjà fait”, a expliqué le directeur de la prévention en parlant du cas signalé.
Il assure que “tous les cas contacts”, c’est-à-dire les personnes ayant partagé un espace avec la personne testée positive, “sont en train d’être suivis pour une période de vingt et un jours”.
“Le suivi [des cas contacts] se fait par des visites” effectuées auprès des personnes concernées ou “des coups de téléphone”, a expliqué M. Ndiaye, ajoutant que “les malades doivent aussi se signaler dès l’apparition des signes” de la maladie.
Le premier cas de mpox signalé au Sénégal concerne un étranger entré dans le pays mardi dernier, selon le ministère de la Santé et de l’Action sociale.
APS
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