Fraude au BFEM à Louga : les clarifications du ministère de l’Education nationale sur les épreuves corrigées

Suite à l’arrestation de candidats au BFEM, session de 2025, en possession de corrections d’épreuves, le ministère de l’Éducation nationale a apporté des précisions afin d’éclairer l’opinion publique.

Dans le cadre du renforcement de la sécurisation des examens, un dispositif spécifique a été mis en place depuis la session 2024 : « les corrigés sont transmis par voie électronique aux Inspecteurs d’académie, progressivement et uniquement après la fin de chaque épreuve », peut-on lire dans un communiqué.

Le ministère tient à préciser que « les 18 candidats à Louga et les 6 à Mbour ont été pris avec des corrigés en manuscrits et non avec les corrigés officiels qui portent le cachet de la Direction des Examens et Concours (DEXCO). »

Il note également que « ces cas (26 au total) représentent 0,012%, rapporté au nombre de candidats (188 151) qui ont effectivement composé cette année ». Ces incidents « ont été gérés, conformément aux instructions régissant l’examen, par les présidents de jury en coordination avec les Inspecteurs de l’Éducation et de la Formation (IEF) et les Inspecteurs d’académie (IA) », souligne la même source. Qui ajoute : « Ces incidents isolés n’ont eu aucun impact sur le bon déroulement global de l’examen ».

Le Ministère de l’Éducation nationale appelle ainsi à la prudence dans le traitement d’informations liées à la gestion des examens nationaux : « Toute désinformation risque de compromettre les efforts déployés pour garantir la transparence dans le processus de gestion des examens ».

Le ministère réaffirme son engagement à « faire toute la lumière sur les faits rapportés et communiquera en temps opportun, par les canaux officiels, pour tenir le public informé ».

« Ceci, moins parce que ces cas isolés de tricherie impactent le système d’évaluation, mais plutôt par rapport à notre effort d’éducation aux valeurs qui doit être l’affaire de tous », concluent les services de Moustapha Guirasy.

 

Pressafrik

Comments are closed.