Dr ABDOURAHMANE DIOUF PRÔNE « UN SÉNÉGAL SANS PLASTIQUE », FONDÉ SUR LA CONCERTATION

Le ministre de l’Environnement, Dr Abdourahmane Diouf, a réaffirmé la volonté du gouvernement de faire du Sénégal un pays sans plastique. Tout en saluant le modèle du Rwanda, il plaide pour une approche basée sur la sensibilisation, la concertation et la responsabilité partagée entre l’État, les acteurs économiques et les citoyens.

À l’occasion de son intervention dans l’émission En vérité de RSI, le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Dr Abdourahmane Diouf, a réaffirmé la détermination du gouvernement à faire du Sénégal un pays sans plastique. Il appelle toutefois à une approche participative, fondée sur la sensibilisation et la responsabilité partagée entre l’État, les acteurs économiques et les citoyens.

Une loi en vigueur, mais encore des résistances

Revenant sur la question de la pollution plastique, Dr Diouf a rappelé que la loi interdisant les plastiques à usage unique est désormais en vigueur. Il a cité le Rwanda comme modèle de rigueur dans l’application de cette mesure, tout en reconnaissant les défis locaux : « Le gouvernement prendra ses responsabilités, mais en discutant avec les acteurs pour que nous soyons un pays sans plastique », a-t-il déclaré.

Le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique a souligné que la réussite de cette politique dépendra avant tout de l’adhésion sociale et économique : « Ce n’est pas un gouvernement qui doit imposer un comportement aux citoyens. Nous devons leur parler, travailler avec eux. »

Évoquant les récentes missions du président de la République à Kigali, New York et Nairobi, Dr Diouf a salué le rôle diplomatique et environnemental du chef de l’État.

« Le président s’est comporté comme le premier diplomate du pays, en incarnant pleinement les urgences climatiques et la promotion des investissements durables », a indiqué le ministre.

Il a également mis en avant la promotion du sport comme levier de rayonnement international, soulignant les synergies créées autour des Jeux Olympiques de la Jeunesse Dakar 2026 et l’échange d’expériences avec d’autres pays africains.

Avancée de la mer, déchets et revalorisation urbaine

Sur la lutte contre l’avancée de la mer, Dr Abdourahmane Diouf a insisté sur les efforts en cours, notamment la construction de digues de protection dans les zones côtières menacées.

Concernant la gestion des déchets solides, il a tenu à rassurer que « le choix des structures telles que la SONAGED et la PROMOGED réponde uniquement à l’intérêt national. »

Abordant la question des déguerpissements, le ministre a salué le travail du ministère de l’Intérieur, tout en annonçant que son département accompagnera ces opérations par la revalorisation écologique des espaces libérés, à travers la plantation d’arbres et l’aménagement durable.

RTS