À l’approche du Gamou de Tivaouane, prévu dans moins de trois semaines, le gouvernement renforce ses dispositifs pour garantir une organisation à la hauteur de cet événement spirituel majeur. Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Jean Baptiste Tine, a réuni cette semaine l’ensemble des acteurs concernés pour une réunion nationale placée sous le signe de la rigueur et de la mobilisation.
Sécurité, santé, assainissement, infrastructures : rien n’est laissé au hasard. Face à l’ampleur du Gamou, qui attire chaque année des centaines de milliers de fidèles, le gouvernement entend assurer une coordination sans faille. « Aucun manquement ne sera toléré », a averti le ministre, soulignant l’importance du respect des engagements pris par les services publics.
Berceau de la confrérie tidiane, Tivaouane devient, le temps du Gamou. La ville de Maodo se prépare à accueillir un afflux massif de pèlerins venus de tout le pays, mais aussi de l’étranger. Un défi logistique et humain que les autorités locales et nationales relèvent ensemble, dans un esprit de collaboration renforcée.

Parmi les points prioritaires abordés lors de la réunion : la sécurité des personnes et des biens, l’accessibilité des structures de santé, l’approvisionnement en eau potable, la gestion des déchets et la fluidité des transports. Des instructions précises ont été données pour anticiper les besoins et éviter toute situation de crise.
Pour le ministre de l’Intérieur, le Gamou dépasse largement le cadre spirituel : il s’agit aussi d’un moment d’unité nationale et de rayonnement international. « C’est un symbole fort de la relation entre l’État et les foyers religieux », a-t-il souligné, réaffirmant la volonté du gouvernement de soutenir la ville sainte dans ses préparatifs.
RTS
Comments are closed.