La Division spéciale de la cybercriminalité (DSC) a frappé un grand coup dans la lutte contre la vente illégale de produits esthétiques. Trois individus ont été interpellés pour commercialisation de substances non homologuées destinées à la modification corporelle, notamment l’augmentation des fesses, des seins ou encore l’éclaircissement de la peau, via inhalation ou injection.
Première arrestation : des produits injectables non identifiés à Pikine
La première interpellation a eu lieu à Pikine. La suspecte, impliquée dans la vente de produits injectables douteux, a été trouvée en possession de seringues préremplies et de flacons de composition inconnue. Elle a reconnu avoir usé de pratiques commerciales trompeuses, proposant certains produits à des prix exorbitants allant jusqu’à 1 500 000 FCFA.
Deuxième interpellation : démantèlement d’un réseau organisé
Dans un second temps, la DSC a démantelé un réseau structuré composé d’une commerçante et d’une prétendue infirmière. Le duo proposait des injections esthétiques à des tarifs compris entre 10 000 et 150 000 FCFA. Plusieurs seringues et produits non identifiés ont été saisis lors de leur arrestation.
Des actes graves aux conséquences sanitaires majeures
Aucune des personnes interpellées ne disposait de qualification médicale ni d’autorisation légale pour exercer. Elles sont poursuivies pour exercice illégal de la médecine, mise en danger de la vie d’autrui, et vente de produits médicaux non autorisés.
Saisie pour analyse, l’Agence Sénégalaise de Réglementation Pharmaceutique (ARP) a confirmé l’absence d’autorisation de mise sur le marché des produits saisis, la chaîne d’approvisionnement illégale, ainsi que le caractère mensonger des allégations commerciales. Les produits présentent un risque sanitaire élevé pour les consommateurs.
Les trois suspects sont actuellement en garde à vue, tandis que l’enquête se poursuit pour identifier d’éventuels complices ou fournisseurs.
Senego
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